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La gazette des Coleras do Pico do Fogo

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20 octobre 2009

Déception

Il semblerait donc que les Coleras se soient montrés trop confiants.
La victoire ce week-end, 6-0, est revenue aux québecois qui goûteront donc les joies des ligues supérieures.

Ce fut un match de défenses. Moins adaptés cette fois, les bloqueurs n'ont toutefois pas grand-chose à se reprocher.
Par contre l'attaque des cap-verdiens s'est avérée désastreuse. Non seulement ils n'ont pas su trouver la faille, se laissant escamoter à la première résistance, mais en plus ils ont d'entrée perdu la balle et permis aux québecois de marquer ce qui est resté le but de la victoire sur une de leurs phases offensives.

Nul besoin de se chercher d'excuse, les Coleras ont flanché sur ce qui a été tout du long de la saison leur point faible. Autant dire que Klaxão doit mettre tout de suite en place un vaste système d'entrainement s'il ne veut pas échouer encore la saison prochaine, et conserver son poste. Car la prochaine saison, on ne pourra pas s'accrocher sur les trois matchs de retard pour calmer la déception des supporters.

La rédaction de la Gazette s'associe donc pour vous souhaiter à tous une excellente intersaison. Gageons que l'an prochain les Coleras feront mieux.

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18 octobre 2009

Coleras, la montée à portée de passe

Chères holospectatrices,
Chers holospectateurs,

Ce soir émission spéciale dernière journée d'Open de cette saison 19 particulièrement spectaculaire.
D'autant plus spectaculaire, pour les (quelques) fans des Coleras do Fogo. La jeune franchise s'en sort avec un excellent bilan à l'orée de la fin de saison. Ils n'ont échoué que face aux nantais, leaders du championnat, et vraisemblables futurs champions d'Open 2119, ainsi qu'un nul face à la prestigieuse équipe de Dijon.
Suite à la défaite face aux Ecorcheurs, le moral n'était pas haut. Certes, il n'y avait rien de honteux à cette défaite, mais le visage qu'avait montré notre équipe était très pâle. Il semblerait que Klaxão n'ait toujours pas réglé les problèmes de communication en attaque. D'autant que la courte victoire face aux modestes macédoniens de Skopje le démontre encore.
Cependant, cette victoire, face à Skopje, 5-1, était cruciale. D'autant que sur un autre terrain, Nassau, l'équipe montante d'Open League, battait largement Québec.
Or Québec, quatrième du classement, est, avant cette onzième journée, à 25 points. Fogo, grâce à sa dernière victoire, se trouve à 23 points. Deux points, voilà qui est accessible, en cas de victoire des cap-verdiens et défaite des québecois.
Le sort, car c'est bien le sort, a voulu que Fogo joue lors de cette dernière journée Québec.

Autant dire que la quatrième place qualificative se jouera à Fogo. Les Coleras reçoivent avec impatience leurs rivaux. Lors du match aller, le 5-0 des cap-verdiens paraît faible. Néanmoins, ceux qui auront vu ce match savent que la victoire était indiscutable.
Mais sur ce match retour, les québecois sont prévenus. Les Coleras ne peuvent guère se vanter d'avoir brillé par leur originalité ni par leur efficacité offensive. Fujikawa, toujours parcimonieux en shoots, n'aura guère fait parler la poudre cette saison.

Cependant il est indéniable que les Coleras sont au bord de l'exploit : avec trois matchs de retard, ils sont à même de s'offrir une promotion inattendue.

Allez les Coleras, votre destin est entre vos mains !

20 septembre 2009

Le choc mongol : Le test ultime pour Klaxão

Le tour 7 de l'Open League se joue ce soir. Et les Coleras sont au vert depuis trois jours non loin de Tui pour ce qui est l'adversaire le plus relevé que notre franchise ait eu à affronter depuis sa formation.
Les Borta-Chino n'ont perdu qu'un match cette saison, contre les redoutables joueurs de Québec. En tête du championnat, ils sont les favoris pour le titre d'Open.

Nos Coleras do Pico font pâle mine à côté. Face aux killeurs Ugly Ducks, ils ont certes aligné les victoires mais à quel prix ! Leur premier véritable test était face aux Mustaders. Equipe mythique d'UB reconstituée, le défi en valait la chandelle. Et le résultat fut un triste nul. Nous pourrions conclure que les Coleras pourraient s'enorgueillir d'un tel résultat, mais le match que nous avons vu ne mérite pas de telles louanges : la tactique était ratée et les joueurs ternes. Evidemment, d'aucun dirait que les Ugly Ducks ont laissé des traces sur le physique de nos modestes Cap-verdiens. Mais ce serait une bien faible consolation devant d'évidentes faiblesses offensives.

Cette semaine, pas d'excuse. Fujikawa, la star japonaise du blitz des Coleras, sera dans l'arène en pleine possession de ses moyens. Quelle sera sa forme ? Voilà certainement une clef de la rencontre.
D'autre part, les Fogiens jouerons cette semaine non seulement à l'extérieur, mais bien loin de chez eux, dans les arides steppes mongoles. Sauront-ils gérer et le décalage horaire et les contraintes climatiques ? Fujikawa, presque local de l'étape, aura certainement des conseils avisés pour ses coéquipiers, si tant est qu'il puisse communiquer, car à notre connaissance il ne parle toujours pas le portugais et son niveau d'anglais est redoutable.

Pas d'excuse non plus. Nous connaissons bien le jeu des Borta-Chino. Propre, efficace, fondé sur des valeurs simples de l'Ultraball : porter la balle dans les buts adverses. Nous ne pouvons pas tolérer que Klaxão commette des erreurs de tactique aussi catastrophiques que celles qui ont coûté le 5-5 face au Mustaders (aucun point marqué sur phase offensive) et les 4 kills des Ugly Ducks.

Mais ce soir, les Coleras seront les outsiders et la pression sera sur les épaules mongoles.
L'occasion de faire son entrée dans les favoris ?

22 août 2009

Canard laqué pour les débuts officiels des Coleras en Open

Chères holospectatrices, chers holospectateurs,


Après le décevant match nul face à Oslo, où l'équipe n'avait même pas joué pendant un quart temps faute de pouvoir s'organiser en attaque (Fujikawa donnait ses instructions en japonais...), sur lequel nous aurions aimé nous étendre toute la semaine (mais suite à certains messages...) (si vous voulez les images, on peut s'arranger, on a gardé des copies), les Coleras se sont mis à huis-clos afin de revoir leurs fondamentaux.
C'est pourquoi nous attendons avec impatience le match de demain. En effet ce dimanche, les Coleras reçoivent une bande de palmipèdes venus d'Orient. Alors ils pourront cancaner longtemps, ils se souviendront de leur passage au Cap vert.
En effet, ils pourront admirer l'arène sur les pentes du Pico, où la lave gicle parfois et où la montagne répond par grondement aux cris des supporters, pendant l'après-midi avant le match. Malheureusement cette arène n'a pas été homologuée. Alors nos amis chinois devront se contenter du stade municipal de Sao Filipe, qui a causé une vague d'allergies à l'entrainement du fait de la peinture qui se détache.
A vrai dire, nous pouvons espérer que le goal adverse éternue au moment où Fujikawa lui tirera dessus avec la baballe. Pour un canard ce sera un peu comme en automne à l'ouverture de la chasse. Klaxão a, à cet effet, fait prévoir des balles en plomb, par souci de réalisme : the show must go on, mais ce serait mieux que les canards prennent peur.

En tout cas, l'équipe fera ses débuts, et cette fois devant les holocaméras du monde entier. Espérons que Lichucha nous épargnera sa démonstration de curage de narines (très doué le gamin).

29 juillet 2009

Présentation de l'équipe

Chères holospectatrices, chers holospectateurs,

Aujourd'hui, notre équipe d'holovision s'est procuré les fiches officielles des joueurs de l'équipe, et nous allons vous en faire une présentation sommaire. Avec nos commentaires tirés de ce que nous connaissons de chacun et des rumeurs qui courent dans l'île.


D'abord commençons par les blitzeurs :

Shuichi Fujikawa

Non seulement le blitzer japonais a été annoncé comme le capitaine de l'équipe, mais ce sera certainement la grande star du côté des Coleras. Citons l'entraîneur Klaxão : "Nous nous baserons sur un solide blitzeur, Sushi Fujikawa (...). Il a été sélectionné pour ses capacités de course en milieu saturé en sulfure et son incroyable agilité à éviter les coulées de lave, hérité de ses longues heures d'entraînement sur les pentes du mont Fuji (oui, quand ou si notre terrain sera homologué, ce sera précieux)." Cela nous promet un style de jeu très percutant avec de belles courses tout au long de la saison. Son problème sera certainement la langue : Shuichi ne parle que le japonais.


Joo da Rocha Nascimento

Demi-frère d'Eduardo et d'Aristides (un même père mais trois mères différentes), ils ont été élevé dans les rue de Praia la capitale cap-verdienne. Plus préoccupés par les guerres de bandes rivales que par une activité professionnelle, c'est la réputation de lanceur de lanceur de projectiles de son frère Edu qui avait alléché Klaxão. C'est ainsi que lui a été présenté Joo dont les qualités incroyables d'esquiveur et les réflexes en faisaient la doublure idéale de Shuichi, et inscrit en tant que blitzer à la Fédé. Cependant sa faiblesse au tir en fait à ce stade de son entraînement le replace peu à peu en goal parfait pour l'équipe.

Pedro Sanches de Brito

Pêcheur de thon cap-verdien, Pedro a un profil plutôt classique de blitzer : un tir appliqué et des techniques d'esquives maîtrisées. Au départ apparu moins doué que Joo, il bénéficiera sans doute du replacement dans les cages de celui-ci pour servir de doublure à Shuichi, à la pêche aux buts.


Puis, les maraudeurs :

Eduardo Nascimento

Le dernier rejeton du clan Nascimento est sans aucun doute le plus doué et sera une des futures grandes star de l'équipe. Son point fort, c'est la passe. Forte, précise. C'est un excellent tireur pour une séance de tirs au but. Dans la rue, derrière les gros bras de ses deux aînés, il s'est une réputation de lanceur de couteaux qui est remonté aux oreilles des futurs créateurs de la Fédération. Par contre son point faible, c'est un certain manque de force physique et de vivacité qui le rendent dépendant de ses bloqueurs. Pour son malheur, Edu souffre d'un deuxième handicap, c'est qu'il a moins de charisme qu'une baleine (cette comparaison vous est offerte par la Cabo-verdiana Whalers International) et a du mal à se faire comprendre de ses coéquipiers, alors que lui parle le portugais. Aucune influence sur ses coéquipiers. Rare spécimen. Bonne chance l'équipe.

Aristides Soares Nascimento

Comme son demi-frère Joo, Aristides s'est fait connaître grâce à son cadet, Edu. On ne peut pas dire que ce joueur ait la moindre qualité particulière. Abusant de l'alcool, Aristides n'a jamais vraiment pris le temps de se préoccuper de quoi que ce soit. Cependant de longues heures à battre tous les candidats au bras de fer a fait de son bras droit une arme intéressante pour l'équipe. D'une précision plus aléatoire que celles d'Edu, ses passes se sont avérées aux tests pratiqués par Klaxão particulièrement difficile à intercepter. Bref, un atout à garder dans la manche en cas de pressing adverse.


Enfin, voyons les bloqueurs :

Manuel Inocencio Lopes Correia

L'un des joueurs les plus jeunes de l'effectif est aussi l'un des plus talentueux. D'une agressivité hors pair, il joue les yeux bandés à l'entraînement car il a tendance à plaquer tout ce qui passe à portée, y compris ses coéquipiers, y compris son maraudeur. Heureusement que ses camarades ont vite constaté qu'Inocencio était imbattable aux poings, il ferait, autrement, quelques ecchymoses dans les vestiaires.

Joo Manuel Edivaldo

Fils d'un marchand d'armes angolais, Joo n'était pas fait pour le commerce. Sa technique de négociation basée sur l'utilisation de sa kalachnikov thunée (Avec même un néon bleu à l'arrière raconte-t-il) a la qualité de faire rapidement admettre son point de vue mais de peu rapporter d'argent. C'est le père de Joo Manuel qui a insisté pour qu'il intègre l'équipe. Et à l'entraînement il a fait ses preuves, à condition qu'on lui explique longuement la tactique. Malheureusement pour Joo, les armes à feu ne sont pas autorisées dans les arènes d'Ultraball...

Manuel Lichucha

Le rêve de Manuel était de devenir boxeur professionnel. Mais après avoir été fait K.O. vingt-cinq fois d'affilée, lassé de se casser inutilement le nez, il était prêt à laisser tomber le sport pour devenir éleveur de crevettes quand Klaxão contacta son agent. Les Coleras avaient besoin d'une brute au crâne d'acier pour tenir la défense face aux équipes les plus sanglantes du monde. Lichucha n'était certainement pas assez doué pour la boxe car il ne semble pas être le bloqueur le plus performant de l'équipe. Mais il aura à coeur de faire parler la technique !

Vitor Manuel Pereira

Encore un pêcheur de thon rouge reconverti. C'est qu'à pêcher le thon rouge, le temps est long. Alors Vitor Manuel fait des pompes et des tractions sur le mat de son bateau. Et ça paie. Vu le physique du bougre, et son haleine de sardine, les attaquants adverses vont passer de mauvais quarts d'heure.

Manuel vicente

Le cadet de l'équipe aura à coeur d'apprendre vite. Préssenti pour être un futur bloqueur d'exception, il s'est fait virer de son centre de formation de néo-football pour tacles trop virils. Et comme ni les contrôles ni les passes n'étaient son fort, il n'avait pas grand-chose pour le racheter. Dans l'Ultraball nul besoin ni de contrôle ni de passe, et pas besoin de coller les deux pieds quand on tacle.

C'était, pour la gazette des Coleras,
Romualdo Junior

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29 juillet 2009

Edito - Bienvenue chez vous

Chères holospectatrices, chers holospectateurs,

C'est dans nos locaux de Saõ Filipe, pour les amateurs d'Ultraball qui ne connaîtraient pas nos îles c'est le chef-lieu de Fogo, que je vous parle. Nous sommes situés ici à une douzaine de kilomètres des installations  des Coleras, situées à Chã das Caldeiras, au pied du Pico do Fogo, mais à cent mètres de la boutique du club. Très stratégique ! Et comme vous pouvez le constater, nous sommes à court de peinture (en fond les murs jaunes sont "assez" décrêpis) mais ça ne fait rien.

Au nom de la rédaction de la gazette, que je ne connais pas encore puisque j'ai été nommé hier, nous vous souhaitons la bienvenue sur notre nouveau canal qui sera entièrement consacré à la franchise des Coleras do Pico. C'est la première fois que le public cap-verdien fait cette expérience pourtant de plus en plus universelle d'être représenté – si l'on puit dire ainsi – dans l'Ultraball professionnel.

Evidemment, nous souhaitons aux Coleras de porter haut leurs couleurs. Cependant, notre rédaction s'est donné la mission d'être une voix indépendante et républicaine à l'image de notre cher archipel. Non, il ne sera pas ici question, comme nous le voyons parfois sur les canaux des franchises d'Ultraball, de servir la communication officielle des Coleras. Non, nous nous placerons sous le signe de l'analyse, du commentaire et, surtout – nous sommes bien un holocanal sportif, je vous rassure – de l'émotion.

Ah ! tenez ! Nous voici dans notre salle de rédaction : en plein ébulition (en fond, deux cap-verdiens jouent à la belote à grands cris en créole). C'est le coeur de notre gazette, d'ici que tout partira, prêt à vous faire vivre les aléas de la vie de l'équipe.

A bientôt sur notre antenne,

Votre rédacteur en chef,
Bruno Madeira

PS : Notre choix pour la couleur saumon a de quoi surprendre, mais nous la trouvons intéressante. Ce post-scriptum vous a été offert par notre sponsor la Cabo-verdiana Whalers International :  "Vous aimez le poisson, vous adorerez la baleine ! Maintenant dans votre cybermarché !"

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La gazette des Coleras do Pico do Fogo
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