Chères holospectatrices, chers holospectateurs,
Aujourd'hui, notre équipe d'holovision s'est procuré les fiches officielles des joueurs de l'équipe, et nous allons vous en faire une présentation sommaire. Avec nos commentaires tirés de ce que nous connaissons de chacun et des rumeurs qui courent dans l'île.
D'abord commençons par les blitzeurs :
Shuichi Fujikawa
Non seulement le blitzer japonais a été annoncé comme le capitaine de l'équipe, mais ce sera certainement la grande star du côté des Coleras. Citons l'entraîneur Klaxão : "Nous nous baserons sur un solide blitzeur, Sushi Fujikawa (...). Il a été sélectionné pour ses capacités de
course en milieu saturé en sulfure et son incroyable agilité à éviter
les coulées de lave, hérité de ses longues heures d'entraînement sur
les pentes du mont Fuji (oui, quand ou si notre terrain sera homologué,
ce sera précieux)." Cela nous promet un style de jeu très percutant avec de belles courses tout au long de la saison. Son problème sera certainement la langue : Shuichi ne parle que le japonais.
Joo da Rocha Nascimento
Demi-frère d'Eduardo et d'Aristides (un même père mais trois mères différentes), ils ont été élevé dans les rue de Praia la capitale cap-verdienne. Plus préoccupés par les guerres de bandes rivales que par une activité professionnelle, c'est la réputation de lanceur de lanceur de projectiles de son frère Edu qui avait alléché Klaxão. C'est ainsi que lui a été présenté Joo dont les qualités incroyables d'esquiveur et les réflexes en faisaient la doublure idéale de Shuichi, et inscrit en tant que blitzer à la Fédé. Cependant sa faiblesse au tir en fait à ce stade de son entraînement le replace peu à peu en goal parfait pour l'équipe.
Pedro Sanches de Brito
Pêcheur de thon cap-verdien, Pedro a un profil plutôt classique de blitzer : un tir appliqué et des techniques d'esquives maîtrisées. Au départ apparu moins doué que Joo, il bénéficiera sans doute du replacement dans les cages de celui-ci pour servir de doublure à Shuichi, à la pêche aux buts.
Puis, les maraudeurs :
Eduardo Nascimento
Le dernier rejeton du clan Nascimento est sans aucun doute le plus doué et sera une des futures grandes star de l'équipe. Son point fort, c'est la passe. Forte, précise. C'est un excellent tireur pour une séance de tirs au but. Dans la rue, derrière les gros bras de ses deux aînés, il s'est une réputation de lanceur de couteaux qui est remonté aux oreilles des futurs créateurs de la Fédération. Par contre son point faible, c'est un certain manque de force physique et de vivacité qui le rendent dépendant de ses bloqueurs. Pour son malheur, Edu souffre d'un deuxième handicap, c'est qu'il a moins de charisme qu'une baleine (cette comparaison vous est offerte par la Cabo-verdiana Whalers International) et a du mal à se faire comprendre de ses coéquipiers, alors que lui parle le portugais. Aucune influence sur ses coéquipiers. Rare spécimen. Bonne chance l'équipe.
Aristides Soares Nascimento
Comme son demi-frère Joo, Aristides s'est fait connaître grâce à son cadet, Edu. On ne peut pas dire que ce joueur ait la moindre qualité particulière. Abusant de l'alcool, Aristides n'a jamais vraiment pris le temps de se préoccuper de quoi que ce soit. Cependant de longues heures à battre tous les candidats au bras de fer a fait de son bras droit une arme intéressante pour l'équipe. D'une précision plus aléatoire que celles d'Edu, ses passes se sont avérées aux tests pratiqués par Klaxão particulièrement difficile à intercepter. Bref, un atout à garder dans la manche en cas de pressing adverse.
Enfin, voyons les bloqueurs :
Manuel Inocencio Lopes Correia
L'un des joueurs les plus jeunes de l'effectif est aussi l'un des plus talentueux. D'une agressivité hors pair, il joue les yeux bandés à l'entraînement car il a tendance à plaquer tout ce qui passe à portée, y compris ses coéquipiers, y compris son maraudeur. Heureusement que ses camarades ont vite constaté qu'Inocencio était imbattable aux poings, il ferait, autrement, quelques ecchymoses dans les vestiaires.
Joo Manuel Edivaldo
Fils d'un marchand d'armes angolais, Joo n'était pas fait pour le commerce. Sa technique de négociation basée sur l'utilisation de sa kalachnikov thunée (Avec même un néon bleu à l'arrière raconte-t-il) a la qualité de faire rapidement admettre son point de vue mais de peu rapporter d'argent. C'est le père de Joo Manuel qui a insisté pour qu'il intègre l'équipe. Et à l'entraînement il a fait ses preuves, à condition qu'on lui explique longuement la tactique. Malheureusement pour Joo, les armes à feu ne sont pas autorisées dans les arènes d'Ultraball...
Manuel Lichucha
Le rêve de Manuel était de devenir boxeur professionnel. Mais après avoir été fait K.O. vingt-cinq fois d'affilée, lassé de se casser inutilement le nez, il était prêt à laisser tomber le sport pour devenir éleveur de crevettes quand Klaxão contacta son agent. Les Coleras avaient besoin d'une brute au crâne d'acier pour tenir la défense face aux équipes les plus sanglantes du monde. Lichucha n'était certainement pas assez doué pour la boxe car il ne semble pas être le bloqueur le plus performant de l'équipe. Mais il aura à coeur de faire parler la technique !
Vitor Manuel Pereira
Encore un pêcheur de thon rouge reconverti. C'est qu'à pêcher le thon rouge, le temps est long. Alors Vitor Manuel fait des pompes et des tractions sur le mat de son bateau. Et ça paie. Vu le physique du bougre, et son haleine de sardine, les attaquants adverses vont passer de mauvais quarts d'heure.
Manuel vicente
Le cadet de l'équipe aura à coeur d'apprendre vite. Préssenti pour être un futur bloqueur d'exception, il s'est fait virer de son centre de formation de néo-football pour tacles trop virils. Et comme ni les contrôles ni les passes n'étaient son fort, il n'avait pas grand-chose pour le racheter. Dans l'Ultraball nul besoin ni de contrôle ni de passe, et pas besoin de coller les deux pieds quand on tacle.
C'était, pour la gazette des Coleras,
Romualdo Junior